9 jours que je suis parti. 900 kilomètres et presque 11 000 mètres de dénivelés (à l'heure où j'écris ces lignes). Et me voilà en plein cœur de la Toscane. Au milieu des vignes, des oliviers et les cyprès.
Mais reprenons un peu le fil.
Je quitte Marco et Mariana à Pinerolo avec dans les jambes le souvenir des Alpes. Direction la Méditerranée.
Derrière moi, je vois les cimes blanches s'éloigner doucement au fil des kilomètres, à mesure que la plaine s'étale. Devant moi, la campagne piémontaise, mais pas sans charme, loin de là.
Sauf peut être lorsque je suis sur ces vilaines routes Nazionale. Mais ça va, les voitures sont respectueuses pour doubler. Sauf 2/3 italiens qui se prennent pour Enzo Ferrari dans leur fiat Punto, mais bon ça fait partie du jeu.
Les premiers campings sauvages, quelque temps pour spotté le bon endroit pour planter la tente. Un plaisir simple à trouver le bon coin, qui ne va pas manquer ces prochaines semaines.
Même si les Alpes ont été passés, le dénivelé n'en démord pas pour rejoindre la Méditerranée. En même temps, je trace mon fil par là où c'est joli.
Mais si c'est joli, c'est souvent perché en hauteur. Résultat : dénivelé gratos.
Et puis le fil s'étire en Ligurie. J'arrive en Méditerranée.
Jusqu'au Parc national des Cinque Terre. Quel endroit de dingue à faire à vélo.
Dingue aussi de se tromper de chemin et devoir remonter 400 mètres de D+ dans une journée qui était déjà bien assez rempli.
Mais pas plus dingue que l'endroit où j'ai logé. Chez Raùl. Un personnage. Il n'est pas là, mais me dit que sa maison est ouverte et que je peux m'installer. Alors j'y vais. Même Tim Burton serai jaloux de là où il vit. Pour te faire une image, c'est un peu la maison dans Charlie et la chocolaterie, mais en pire.
Raùl, je le rencontrerai le lendemain matin. Mais cette personne est une histoire à lui tout seul.
Pise, puis Florence. Quand tu es en vélo voyage dans une ville hyper touristique, tu es un intrus, et ça aspire ton énergie. Alors je ne m'éternise pas. Une photo, un regard et je file :)
À Florence, j'ai logé chez Leonardo. Xinya, une Chinoise, logeait aussi chez notre hôte. Lui aussi Leonardo est extravagant. Même très. Mais bon là aussi, c'est une histoire à lui tout seul.
Et me voilà maintenant au milieu de la Toscane, proche de Sienne, sous les cyprès et les pins parasol.
J'espère que la bobine de fil est assez longue, car il y a encore beaucoup de chemin à parcourir.
Ps : pour suivre précisément le parcours, c'est dans l'onglet "mon itinéraire". Je remets le lien ici.
Le peuple réclame les portraits de Raùl, Leonardo et tous les personnages que tu croises !!
Bravo guillaume pour ce départ. Belle performance déjà. Faut tenir la distance. Enjoy !
La toscane doit être magnifique